Tout a commencé par un SMS de Jean Claude Martegoute, qui m’écrivait de contacter « à l’heure des repas », Pierre Delpit, lequel souhaitait faire connaître un grand chêne à Bouyssour… De cette rencontre naquît une belle aventure, celle d’un arbre qui a grandit pendant des siècles, et celle d’un homme qui vit depuis 86 ans près de ce chêne…Et monsieur Delpit me demande de lui réaliser un livre relatant son histoire, sa vie, celle du « mal ou mâle aimé » !
HISTOIRE…d’un homme…de Bouyssour…
Monsieur Pierre Delpit a eu 87 ans en mars 2023, il est né à Bouyssour, dans la commune de Marsaneix, en Périgord. Il est fils unique. C’était une autre époque…comme il dit.
Fils d’agriculteur, à l’âge de 4 ans il apprenait à pêcher et à chasser. Déjà enfant, il est proche de la nature, entouré des arbres, de la forêt, des animaux, de l’eau. Il a fait quelques études au séminaire de Bergerac. Autodidacte, il ne pouvait ne pas rien faire, petit à petit il a repris l’entreprise agricole de ses parents, mais surtout avait créé son entreprise de travaux agricoles, et tout cela sans diplôme.
Ses parents et lui, puis sa femme, ses enfants ont été agriculteurs et fraisiculteurs. Plus de 80 ouvriers venaient travailler aux champs et lorsque les fraises étaient ramassées, il arrivait que les employé(e)s faisaient de la maçonnerie, de l’électricité…
Pierre Delpit en tant qu’agriculteur paysan, même à la retraite est touche à tout, manuel, travailleur et récupérateur. Comme il dit » je préfèrerais mourir sur mes engins agricoles que sur un fauteuil devant la télé ! » Toujours vaillant à ses 86 ans !
Souvent dans le monde agricole, il faut être connaisseur dans différents domaines, électricité, mécanique, plomberie, menuiserie, soudeur, maçon.
Pour réparer ses engins de chantiers ou agricoles, il avait créé dans un des entrepôts un « pôle » mécanique et soudure. Il fabriquait même les dents et godets de ses pelleteuses ! Et aussi ses rouleaux compresseurs pour ses chantiers.
Pierre Delpit, durant sa longue vie aura réalisé des chantiers routiers et aussi créé avec son ancien gendre des étangs de loisirspour la pêche et la baignade dont l’étang de 12 hectares du fameux « Brantôme » à Château Lévèque près de Périgueux, qui va être mis aux enchères le 15 juin 2023 au tribunal de Bordeaux.
il a créé plusieurs étangs chez lui. Les « Etangs de Bouyssour » ont eu leur renommé ! Ils sont même écrits sur les cartes du Périgord, en plein cœur des quatre Périgord !
L’étang de Bouyssour en fin de construction…L’étang de Bouyssour en 2023
En 2000, Il a construit d’immenses galeries d’environ 7 m de large, 6 m de haut par 40 ou 50 m de long, et tout cela avec de la récupération de matériaux tels que poteaux en béton d’Edf, et avec ses machines à bois et sa scierie, il aura taillé 52 poutres de Douglas de 40×40 cm de section de plus de 10 mètres !
Monsieur Delpit aimerait bien que des artistes viennent décorer ces grandes galeries, en fait pourquoi ne pas créer des grandes fresques (histoire locale de la fraise, histoire de monsieur Delpit, pourquoi pas une grande BD…)
Pierre Delpit a fabriqué une belle petite scierie et tout en travaillant dans ses chantiers, il avait pu récupérer des arbres anciens tel que chênes, châtaigniers, ormes, platane, frêne, cerisier, etc…La plupart débités en planches d’une longueur respectable.
Ces étangs de pêche étaient renommés, proche de Périgueux. D’un abri agricole proche d’un des étangs, il en fait un restaurant, et avec de la récupération. Il avait entre autres construit la cheminée, intégrant des radiateurs en fonte pour faire un poêle de masse, mais aussi un four à pain à l’arrière. Fut aussi créé la cuisine, la chambre froide, le long bar, l’estrade pour la musique. De grandes fêtes s’y sont déroulées dont des repas de CRS, de chasse, des mariages, etc… Près de 400 personnes s’y retrouvaient !
Malheureusement en 2018, quelques personnes avaient mis le feu à l’étage, une partie du restaurant à donc brulé. Heureusement le bar, la cuisine, la cheminée, le four à pain sont intacts. Depuis cette date, les assurances AXA ne lui autorisent pas de rouvrir. Depuis 2018, même la pêche est interdite ce qui est une perte économique importante !
Les arbres : tout autour des étangs et dans ses 100 hectares petit à petit acquis, il a aussi planté des forêts. Il a aussi préservé quelques beaux sujets où phénomènes comme il aime les appeler.
Un de ses petits-fils Fabien s’occupe des vaches, fait les foins, et une de ses filles Sylvie gère et nourrit les poules, les oies, et cochons, et elle fait des bons repas pour sa famille.
Dans l’histoire de Bouyssour et du Breuil, il y a deux cents ans, le château du Breuil aurait « ruiné » la commune de Bouyssour suivant les dires de Pierre Delpit. A cette époque, les étangs n’existaient pas, mais de valeureux châtaigniers y poussaient et étaient les fameux arbres à pains..
Il y a quelques années, Pierre Delpit avait été mandaté pour défricher des terres au château du Breuil. En échange de bois de chauffage, il avait récupéré ces immenses troncs de châtaigniers de plus de 250 ans !
Il y a presque 40 ans en 1985, il avait déjà entreposé dans ses terres au bord de l’étang de Bouyssour tous ces troncs. Les années se sont écoulées et les troncs et souches sont toujours présentes. Pierre a décidé de nettoyer autour… il y a aussi le chargeur Caterpillar qui avait servit à déraciner les arbres… et à faire les étangs. Ce même chargeur Caterpillar qui avait reçu des coups de fusils sur le radiateur…lors des travaux au « Brantôme » !
Ecoutez Pierre Delpit raconter son histoire des châtaigniers qu’il a ramené.Voici tous les troncs de châtaigniers et d’un chêne que Pierre Delpit à installé ici en 1985, puis lors de ma venue a décidé de les mettre en valeur. Vous êtes invités à venir les voir et discuter avec Pierre.
Pour connaître l’histoire de ces arbres, mais aussi celles de Pierre Delpit venez donc à sa rencontre aux étangs de Bouyssour, sans doute que vous aurez le privilège de le rencontrer sur ses gros engins..
Espérons surtout que ce lieu de Bouyssour renaisse comme ce fut le cas avec le Phoenix !
étang réalisé par Pierre DelpitPierre Delpit près d’un sorbier aux FarouquettesPierre et ses chiens fidèles !
Jérôme Hutin est né en 1967 dans les Vosges de parents artisans d’art, amateurs de nature. Leurs dix enfants ont grandi au milieu des cèdres, marronniers et tilleuls centenaires.
En 1967 le père de Jérôme créa à Epinal un Saint-Nicolas en céramique haut de 9 mètres ! Au décès de son père, Jérôme a 8 ans. Il devient curieux de photographie et plus tard choisira d’en faire sa profession et de partir autour du monde…
Photographier les arbres
Tout a commencé en 1990 avec l’association Mathusalem-Dordogne qui avait recensé les Arbres historiques de la Révolution et de la Liberté et avait confié à Jérôme les prises de vue.
Étonné du peu de reconnaissance envers les arbres témoins du temps, Jérôme s’est mis en quête de photographier les plus anciens qu’il qualifie de vénérables, maîtres du lieu, à qui nous devrions le respect. Les expositions photographiques “Arbres vénérables” et “Trésors vivants du Périgord” sont le fruit de trente ans de travail.
Tour du monde des arbres vénérables
Le rêve fou de Jérôme se réalisera de 1996 à 2002 avec le soutien de plusieurs entreprises internationales. Cinq années à la rencontre des géants millénaires ! Dans les 50 pays visités, des passionnés ont accueilli Jérôme, l’ont aidé en de multiples circonstances, jusqu’à lui prêter une motoneige ou le conduire en avion lors de ses expéditions.
Une confiance de longue date
40 ans après avoir financé la céramique géante de Jean Hutin, Epinal accorde à nouveau sa confiance à la famille Hutin. La Ville sponsorise l’exposition de Jérôme “Arbres vénérables de la planète” qui a sillonné la France et la Suisse.
En 2007 les photographies sont exposées à Evian dans le parc du Royal Hôtel. De nuit, sur la façade, Jérôme produit sa première projection géante des Arbres vénérables.
Un cerisier du Japon est planté dans le parc, la mère de Jérôme étant décédée ce jour-là.
En 2010, projection au bord du Lac Léman à Genève en Suisse pour le festival “Arbres et Lumières”.
Un hymne à Dame nature
Projection géante le 13 Août 2014 sur l’église Saint Sour de Terrasson, Vallée de la Vézère
En 2014 les photographies des plus beaux arbres du monde sont projetées pour la première fois sur un édifice religieux. Les arbres drapent de lumière la façade de l’église Saint-Sour à Terrasson.
En 2018, projection à Gourdon (Lot) avec l’aide de Bernard Maciel, projectionniste.
En 2021, Terrasson finance et installe sur ses remparts une toute nouvelle exposition « Arbres, Lumières, Rivières et Musiques”.
« …Tu écris avec la lumière. »
Auto-éditeur Jérôme imprime ses photos sur papier Fine’Art. Il travaille également en argentique et développe ses photos en NB. Un jour un journaliste lui dit «Tu écris avec la lumière», ce qui donna à Jérôme l’idée créer des lampes à partir de ses photographies.
Jérôme Hutin est l’auteur de deux livres :
“Les Arbres vénérables, le tour du monde des géants millénaires” en 2003, Ed. JC Lattès et ʺ Arbres, trésors vivants du Périgord” préfacé par Pierre Rabhi en 2015, Ed. Les Livres de l’Ilot.
L’Appel des Arbres Vénérables
Le Baobab de Diass, au Sénégal est un arbre à palabre. Le 23 Janvier 2000, avec l’ONG ENDA, et Jérôme Hutin, une cérémonie traditionnelle a réunie sous son ombrage plus de 400 personnes dont 200 enfants, pour demander le classement de cet arbre au Patrimoine Mondial.
Jérôme Hutin a initié un appel international pour le classement des arbres vénérables au Patrimoine Mondial de l’Unesco, signé de centaines de personnalités dans les cinq continents.
» Les arbres vivent plus vieux que les hommes; il en existe centenaires, millénaires qui ont survécu aux tempêtes, à la hache au feu, à l’indifférence. Certains ont vu passer, plusieurs générations d’humains.
Ces Arbres sont les témoins de notre passé, survivants des forêts originelles détruites à 90% dans le monde.
Les arbres très anciens méritent le respect que l’on doit donner aux vieux sages qui ont traversé le temps. Mais dans le monde, parfois, nous les oublions dans un bout de forêt, une étendue de désert, une pente de montagne. Pire encore on les abat parfois, sans sommation.
Rendons leur hommage. Un sursaut est nécessaire partout pour retrouver une solidarité de la planète à l’égard de ces arbres de vie qui, eux, peuvent nous tracer les voies d’une plus grande fraternité humaine.
Cet appel au respect mondial est adressé aux Nations Unies pour le classement de quelques grands arbres en « Patrimoine Mondial ». Il concerne aussi les Etats, les régions, les collectivités, et chacun de nous, chacun de vous.
Pour que, partout dans le monde, on reconnaisse les arbres de plusieurs siècles, qu’on aille les voir et les fleurir en signe d’amitié, qu’on plante leur descendance, relais de la planète et qu’on les sauvegarde.
Quelques personnalités déjà sensibles à l’Arbre sont invitées, à se joindre à cet appel en faveur des arbres vénérables du monde.
Y a-t-il meilleur symbole que l’Arbre pour fêter la nature et l’homme ensemble? Et de meilleur encouragement pour tous les pays à se mettre en mouvement? «
« Un enfant un jour demanda, pourquoi il fallait sauver les baleines, il lui fut répondu qu’elles étaient les monuments de la nature et de l’évolution, au même titre que nos cathédrales étaient les trésors de la civilisation. Puis comme l’enfant insistait, voulant savoir à quoi cela servait de sauver les baleines, l’homme sourit et lui répondit que cela servait aussi à sauver le meilleur de nous même.
Ton combat est admirable, et je ne peux m’empêcher de penser que ce sont ces très vieux arbres, ou plutôt ces très grands sages qui à travers toi nous envoie un message…»
Patricia Ricard, présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard
Les nouvelles signatures de l’ Appel seront recensées sur le site http://arbresvenerables.fr
Exposition installée à Bastia sur la place de l’Indépendance, en 2009
» Je suis un ArbreJe suis un être vivantJe vous offre 100 %de ma générositépour que vous puissiezvivre ! «
Exposition géante des Arbres vénérables
Au détour d’une promenade au jardin public, imagineriez-vous rencontrer un géant de la planète dont l’âge est estimé à 1 000 ou 10. 500 ans ?
L’exposition géante complète l’Appel des Arbres Vénérables. Son but est de sensibiliser à la préservation des arbres, monuments végétaux et des patrimoines naturels.
Elle est proposée « clé en main ». Le support de maille drapeau, léger, micro-perforé et classé aux normes anti-feu, autorise l’exposition des toiles à l’intérieur comme sur des façades extérieures, murs d’enceinte, échafaudages, espaces naturels…
Exposition installée au festival Photo et nature de Monthier en Der, Haute Marne
Ces lieux ont accueilli l’exposition géante:
Cité Bois à Epinal (Vosges), Fête de l’arbre de Réaumont (Isère), Jardins Bonheur à Levallois Perret (Hauts de Seine), Hyères les palmiers (Var), Terra Natura à Bastia (Corse), Fête des plantes de Lezoux (Puy de Dôme), Le Cellier (Eure), Cinéfeuilles à Gaillac (Tarn), Teciverdi à Niort (Deux Sèvres), Festival du Théatre de Sarlat (Dordogne), Fête de l’arbre de Montignac (Dordogne), Parc de Champagne à Reims (Marne), au Festival photographique nature de Monthier en Der (Haute Marne), Forêt de Concise à Laval (Mayenne), dans le parc du Domaine du Royal Evian (Haute Savoie), à l’étang de la Jemaye, Forêt de la Double en Dordogne, à Saint Amand de Coly (Dordogne). En Suisse à l’arboretum d’Aubonne.
Jérôme Hutin remercie les villes et les organisateur-rice-s de festivals qui ont accueilli cette exposition. Merci à la municipalité de Terrasson-Lavilledieu qui a financé une toute nouvelle exposition “ Arbres, Lumières, Rivières et Musiques “ laquelle fut installée sur les remparts de la ville ancienne pendant 5 mois.
Un défi ? Créer une exposition collective photographique dédiée à la biodiversité. De grandes photos seront installées dans différentes villes et villages du bassin versant de la Vézère.
Patrimoine végétal et minéral
En Juillet 2016, Jérôme a installé ses photographies sur les remparts de l’abbaye de Saint Amand de Coly, en Dordogne lors du festival de rue “Saint Amand fait son intéressant”.
Exposition à Saint Amand de Coly, Vallée de la Vézère
Elles furent également tendues entre les arbres au festival photographique nature de Monthier en Der en Haute Marne.
Du 23 Juillet au 26 Juillet 2015, avec l’aide des services techniques de Sarlat en Périgord, la grande exposition «Les Arbres Vénérables» a été érigée sur les estrades du Festival de Théâtre.
“ Monter sur les planches ?…Commence par faire grandir l’arbre…”
Cette exposition est dédiée à la Paix,et l’Amour des peuples de la Terre.
Un respect pour les ARBRES, pour la VIE.
Exposition des arbres vénérables sur les estrades du festival de théâtre de Sarlat.
EXPOSITION GÉANTE “ Arbres vénérables”
Barème de location
L’ensemble du matériel fourni comprend :
1 toile maille drapeau (4 x 6 m) 1 toile bâche (4 x 6,5 m) 3 toiles maille drapeau (3 x 4 m) 2 toiles bâche (1,5o x 4 m) 12 toiles maille drapeau (1,20 x 1,80 m) 18 panneaux Dibond annexes (0,40 x 0,60 m) 16 tubes en aluminium (1,20 m) 10tubes en aluminium (1,80 m) 8 tubes en aluminium de 3 m.
l’alu peut-être remplacé par du bambou, plus écologique.
Matériel à la charge des organisateurs (accrochage des toiles entre les arbres )
Corde ou câbles à tendre entre les arbres, colliers de serrage, grilles ou piquets pour les petits panneaux. Jérôme Hutin possède quelques cordes d’élagage pour installer les grandes photos. Une nacelle ou grande échelle, ou grimpeurs d’arbres
L’installation mobilise deux ou trois personnes pendant un à deux jours Jérôme Hutin peut être présent pour aider à installer
DROITS DE REPRESENTATION
1 semaine : 1 900 €
15 jours : 2 500 €
1 mois : 3 500 € (mois supplémentaire : réduction de 50 %)
Ces tarifs comprennent :
– L’exposition complète – Une ou plusieurs projections en intérieur. Des débats sur le thème des Arbres vénérables et de leur place dans nos sociétés peuvent être organisés avec les établissements scolaires et le grand public.
L’organisateur doit prendre en charge :
– Le montage et le démontage de l’exposition – Le système d’accrochage (câbles, cordes) – L’assurance sur le lieu d’exposition, de la réception jusqu’à la remise au transporteur – Les frais de communication liés à l’évènement (affiche, invitations, flyers, vernissage…) – Les frais de déplacement, d’hébergement chez l’habitant, pour la convivialité, les frais de nourriture le cas échéant, – Estimation des frais de déplacement en voiture : 0,60 €/km. Pour de longs trajets, une négociation est envisageable. Il est possible également de cumuler les expositions dans une région ou un département. – Pour les voyages en transports en commun, l’organisateur pourra prendre les réservations et acheter les billets. Départ depuis le domicile de Jérôme Hutin. – Prise en charge des frais d’envoi de l’exposition complète, si celle-ci n’est pas amenée par J. Hutin. – L’assurance clou à clou (le demandeur de l’exposition devra contracter sa propre assurance) pour une valeur de 20 000 € pour la grande exposition actuelle.
Acompte : Pour réserver l’exposition, un acompte de 50 % vous sera demandé lors de la signature du contrat de location. Le reste dû sera versé à la réception de la facture et de l’installation de l’exposition.
L’exposition pédagogique
Sensibiliser Transmettre Partager Eduquer
Exposition pédagogique au lycée privé de Anthony, Haut de Seine
La part belle à l’émerveillement !
Jérôme Hutin a créé une exposition aux contenus et au format adaptés à l’éducation. Pour autant le photographe a d’abord voulu laisser les images parler d’elles-mêmes.
Financée par la Ville de Terrasson en Périgord, l’exposition a été présentée pour la première fois en 2012 dans les serres de ses “ Jardins de l’imaginaire”.
Jérôme Hutin propose aux professeurs des établissements scolaires et spécialisés d’inviter son exposition pédagogique ainsi que d’échanger avec les élèves sur la thématique de l’arbre, de sa place dans le paysage, de ses multiples bienfaits pour l’ Homme.
Les 13 toiles comportent :
– les photographies commentées de 8 arbres vénérables,
– la carte du monde illustrée des 33 ‘géants millénaires ‘ localisés,
– la carte illustrée des 5 conifères les plus célèbres de la planète,
– une documentation illustrée sur la déforestation,
– le texte de l’Appel international pour le classement des Arbres vénérables au Patrimoine de l’Unesco,
– le parcours du photographe.
Les toiles de 0,60 x 1,20m sont légères, imprimées sur maille drapeau.
Dans un jardin partagé, en centre aéré, à l’école, au collège
En novembre 2022 un jeune professeur périgourdin, Benoit Bonnafoux du Collège privé d’Anthony en Haut de Seine, a loué l’exposition pendant un mois, en support d’un travail sur l’arbre, selon différents angles : environnement, botanique, art plastique, géographie…
… à l’Université.
À Kyoto , la projection photos des arbres vénérables de Jérôme Hutin a été réalisée devant 500 étudiants d’économie et écologie de l’Université Doshisha , en 2006.
Plantation en 2009 d’un Ginkgo biloba à Brison Saint Innocent, Savoie
Collège privé à Anthony (92)
Projection à l’Université Doshisha de Kyoto, Japon
– 13 toiles de 0,60 x 1,20m imprimées sur maille drapeau, aux normes de sécurité M1.
Matériel nécessaire pour l’installation (à prévoir sur le lieu d’installation) :
Location de l’exposition seule : 400 euros/ mois Frais d’envoi Aller : 30,00 euros Les frais de retour sont à la charge de l’organisme. L’exposition vous sera envoyée en Colissimo en valeur déclarée.
L’organisme peut demander la présence du photographe et la conférence / projection, et prendra à sa charge les frais de déplacements et d’hébergement depuis Terrasson-Lavilledieu, en Dordogne jusqu’au lieu d’exposition.
Une ou plusieurs projections de l’auteur, suivie d’une discussion : 400,00 € Temps de la projection- échange : entre 1 h et 1 h 30
Il peut être envisagé une balade photo à la découverte des arbres du village ou de la ville, avec une projection/échange à partir des photos réalisées.
“Arbres en lumière” ! Projections géantes
Terrasson en lumière
Après sa rénovation en 2014, la façade l’église Saint-Sour de Terrasson en Périgord présentait une telle pureté que Jérôme Hutin eut l’idée d’écrire avec la lumière sur cet écran géant.
Projeter les photographies des arbres vénérables sur un édifice religieux est un hymne à Dame nature. C’est aussi un symbole fort quand les troncs des arbres sont vus comme les piliers de l’église, “la forêt” comme sa charpente et la crypte comme le lieu de ses racines.
Le maire Pierre Delmon accepta de soutenir le projet et c’est ainsi que le 13 Août 2014, un des rêves de Jérôme Hutin a pu se réaliser.
Des photographies géantes d’arbres vénérables ont été projetées sur la façade de la grandiose abbatiale Saint-Sour de Terrasson-Lavilledieu.
De cet événement unique et plein d’émotion est né le livre, « Terrasson en Lumière »¹
Si vous-même aviez le projet de célébrer la beauté du patrimoine de votre lieu, Jérôme Hutin vous suggère de les habiller de lumière lors d’une projection nocturne. Il peut s’agir d’un château, d’une église ou d’une abbaye, de remparts… comme d’un édifice récent sur lequel seraient projetées les images des plus beaux arbres de la planète ou du Périgord. Le photographe peut également vous aider à illustrer par la photographie d’autres singularités de votre ville.
¹ Terrasson en lumière : projection géante des photographies des arbres vénérables de Jérôme Hutin, photographe, et des polychromies de Adlib créations. Éditeur. Jérôme Hutin 2014.
Elles ont prêté leurs murs aux Arbres vénérables : – Royal Hôtel d’Évian, sur la façade, lors des ateliers-jardins en 2007, –Banque Clariden Leu,Genève, au bord du Lac Léman, (ou du pont du Mont Blanc en 2010 – Eglise Saint-Sour à Terrasson-Lavilledieu en 2014 – Eglise de Gourdon dans le Lot, festival « Bois Passion », en 2018
Projection géante sur la façade du Royal Evian en 2007
Projection géante sur l’Eglise Saint Sour à Terrasson en 2014
Projection géante à Genève pour “Arbres et Lumières” en 2010
Projection géante à Genève en 2010
Le 23 Juin 2007, lors d’un atelier artistique et de jardins, le photographe Jérôme Hutin avait suggéré une projection géante sur l’édifice du Royal Evian en Haute-Savoie.
En Décembre 2010, c’est l’organisation du festival “Arbres et Lumières” à Genève qui avait demandé à Jérôme de réaliser une projection géante, laquelle était restée 1 mois sur le Quai du Mont Blanc. Instants magiques !
Matériel de vidéo projection pour la soirée unique au Parc du Royal Evian en 2007
Si vous souhaitez connaître le barème de ses prestations, contactez-le, il ne manquera pas de vous répondre.
Projections scolaires
Jérôme peut proposer des projections pour les établissements scolaires, mais aussi à des soirées publiques accompagnées d’autres auteurs, écrivains, musiciens très sensibles à la cause des arbres, de la nature.
Lançons le débat ! Barème sur demande.
Projection à l’Université de Doshisha à Kyoto, Japon, avec les étudiants d’économie et d’écologie en 2006.
Projection des arbres vénérables dans une école du Finistère en 2008.
Projection à la salle des fêtes de Brison Saint Innocent, Savoie, en 2009
Une toute nouvelle exposition photographique de Jérôme Hutin, dédiée aux arbres du Périgord et du bassin versant de la Vézère.
Exposition géante à Terrasson en 2021
Merci à la Municipalité de Terrasson-Lavilledieu, Vallée de la Vézère, Dordogne, pour le financement de cette merveilleuse exposition (Il se permet de rester modeste !) Et pourquoi ne pas créer un grand festival photos nature et musiques…
Les impressions sur maille drapeau ont été imprimées dans les Vosges à Gérardmer par la société UP’TEXTILE – CROUVEZIER Développement. Jérôme et né dans les Vosges, alors c’est une histoire d’art et de racines, un lien entre les Vosges et le Périgord. Ses parents étaient relieurs d’art, potier, céramiste, peintre sur porcelaines et soies.
Cette exposition est composée de 7 toiles de 3 x 4 m, de 30 toiles en 1,40 x 1,80 m, d’une toile de 2 x 4 m représentant un champ de coquelicot.
7 toile maille drapeau en 3 x 4 m dont 2 en toile de coton pleine 30 toiles maille drapeau en 1,40 1,80 m 1 toile maille drapeau en 2 x 4 m de long 2 toiles explicatives en 2 x 3 m Actuellement, des barres alu existent pour tendre les toiles, mais sont disponibles au près des services techniques de la ville de Terrasson-Lavilledieu. Jérôme Hutin peut les emprunter. Sinon on peut utiliser des barres en bambous de 3 cm de diamètre maxi !
Matériel à la charge des organisateurs (accrochage des toiles entre les arbres )
Corde ou câbles à tendre entre les arbres, colliers de serrage. Jérôme Hutin possède quelques cordes d’élagage pour installer les grandes photos. Une nacelle ou grande échelle, ou grimpeurs d’arbres
L’installation mobilise deux ou trois personnes pendant un à deux jours Jérôme Hutin peut être présent pour aider à installer
DROITS DE REPRESENTATION
1 semaine : 1 900 €
15 jours : 2 500 €
1 mois : 3 500 € (mois supplémentaire : réduction de 50 %)
NB : si l’organisateur souhaite que les deux grandes expositions soient installées, des droits de représentions peuvent être discutés, négociés.
Ces tarifs comprennent :
– L’exposition complète – Une ou plusieurs projections en intérieur. Des débats sur le thème des Arbres du Périgord et de leur place dans nos sociétés peuvent être organisés avec les établissements scolaires et le grand public.
L’organisateur doit prendre en charge :
– Le montage et le démontage de l’exposition – Le système d’accrochage (câbles, cordes) – L’assurance sur le lieu d’exposition, de la réception jusqu’à la remise au transporteur – Les frais de communication liés à l’évènement (affiche, invitations, flyers, vernissage…) – Les frais de déplacement, d’hébergement chez l’habitant, pour la convivialité, les frais de nourriture le cas échéant, – Estimation des frais de déplacement en voiture : 0,60 €/km. Pour de longs trajets, une négociation est envisageable. Il est possible également de cumuler les expositions dans une région ou un département. – Pour les voyages en transports en commun, l’organisateur pourra prendre les réservations et acheter les billets. Départ depuis le domicile de Jérôme Hutin. – Prise en charge des frais d’envoi de l’exposition complète, si celle-ci n’est pas amenée par J. Hutin. – L’assurance clou à clou (le demandeur de l’exposition devra contracter sa propre assurance) pour une valeur de 20 000 € pour la grande exposition actuelle.
Acompte : Pour réserver l’exposition, un acompte de 50 % vous sera demandé lors de la signature du contrat de location. Le reste dû sera versé à la réception de la facture et de l’installation de l’exposition.
ACTUALITES pour préparer 2023 : Jérôme Hutin vient de créer deux nouveaux calendriers qu’il propose en précommande. En fait les calendriers Ne seront imprimés qu’à la commande afin de ne pas pas gaspiller ni le papier, ni les arbres ou la forêt. De plus, les impressions seront réalisées localement proche de la Vézère. Jérôme a fait les photos et les mises en pages. Idgraphic se charge des impressions.
Les deux calendriers que propose Jérôme sont “Vézère & Nature” et “Sarlat songe d’une nuit”
Ce sont 17 pages, une photo/mois représentant les arbres et la nature
proche de la Vézère ou en Périgord, et pour celui de Sarlat-la-Canéda,
même s’il existe des milliers de photos de Sarlat de jour comme de nuit…
celles-ci ont été réalisées lors du couvre-feu le 09 mai 2020 en
“lumières bleu roi”. Ce sont des photos rares, exceptionnelles.
Sarlat-la-Canéda est une
ville médiévale, lumineuse, riche de tous ses monuments historiques et
de ses belles et illustres personnes, passées et actuelles.
Depuis la Loi Malraux en 1962, de grands travaux ont été réalisés ; ils lui ont donné sa renommée internationale !
En 2020, le monde a été bouleversé. Nous avons été confinés, nous avons été mis sous cloche…
Comment penser, imaginer, croire que des villes entières se sont retrouvées vides ?
Le 9 mai 2020, en tant que photographe professionnel, je suis allé photographier Sarlat en « lumière bleu roi ». Une partie de la ville ancienne car il n’y a que 20 à 30 minutes pour réaliser ces photographies. Capturer avec mon appareil Nikon D7100
toute la splendeur, la lumière dans les murs de pierre, préserver les
détails des toitures de lauze et tenir encore ce ciel bleu roi… C’est un
regard et tout un art.
D’autant que ce soir-là, en temps de couvre-feu, plus personne n’était dehors !
C’était un « instant présent » surprenant, rare comme le sont les photos de ce magnifique calendrier 2023 !
Je tiens à vous informer que je viens de rééditer le calendrier « Arbres, Lumières, Rivières de la Vézère 2020 » .
Pour son lancement, j’offre les 4 derniers mois 2019 ! Alors profitez-en dès maintenant et commandez-le en ligne sur Arbor’Ethic
A savoir qu’acquérir ce calendrier (rare) pour la somme de 20 euros l’unité, me permet d’avancer le projet de livre sur la Vézère, projet que vous pouvez lire en page d’accueil de ce site.
Il est possible de le commander en quantité, et d’insérer le logo de votre entreprise.
Bien sur je vous invite à participer humainement à ce projet. Pour cela rencontrons-nous autour d’une table, d’un verre, d’un repas…chez vous, chez moi…
Si cela vous intéresse, nous pouvons aussi organiser une projection discussion sur ce thème « Arbres, Lumières, Rivières de la Vézère ».
A très bientôt de vos nouvelles le long de cette magnifique Vézère.
Afin de préparer cette prochaine année 2019 en images, je souhaite vous informer de la publication en tirage limité de deux calendriers exclusifs : l’un sur « Arbres trésors vivants du Périgord » et l’autre « Arbres, Lumières, Rivières : la Vézère, source de Vies ». Pour celui-ci une carte géographique de la Vézère vous permettra chaque jour de l’année d’aller découvrir un petit territoire de ce bassin versant.
Dédiés aux arbres, à la Lumière et à l’Eau, ce sont des calendriers imprimés en Périgord avec le papier de la Papeterie de Condat, elle-même en bordure de la Vézère. Il est possible de les personnaliser et d’insérer votre logo sur la couverture.
Les bénéfices de la vente de ces calendriers 2019 permettront en partie de financer tout un travail photographique, peintures, dessins, musiques le long de ce bassin versant de la Vézère et réaliser un grand et beau livre d’art voire des expositions et projections géantes sur des bâtiments historiques, ainsi que de planter des arbres pour la compensation carbone de tous les déplacements effectués d’une part mais aussi pour rendre un bel hommage à la Vie, à la Liberté, à la Paix, à l’Amour.J’invite les Conseils Départementaux, municipalités, communautés de communes,associations et citoyens à acquérir ces calendriers et de participer activement à ces futures plantations.
Ces calendriers sont composés de 14pages au format A3, et ils sont imprimés en Périgord sur du papier Condat. Celui de la Vézère est bilingue français et occitan !
Un joli cadeau à faire à vos client(e)s, ami(e)s amoureux de Dame Nature…
Vous pouvez l’acquérir à l’unité ou par plusieurs exemplaires. Il coûte 20 euros et 180 euros les 10.
Jérôme Hutin, photographe professionnel dédie sa vie aux arbres du monde mais aussi à Dame Nature et n’hésite pas à « soutenir » certaines causes dédiées à la nature.
Il est si urgent de mieux respecter notre environnement, nos arbres et pas seulement en Périgord et l’eau ! Que serions-nous sans l’eau et sans l’arbre?
Jérôme vient d’éditer deux calendriers, ils sont rares et ils vous est encore possible de les commander même si Janvier est presque passé !
ce dernier pour soutenir la jeune association « Les Aristochats » qui est installée dans la ville ancienne de Terrasson. Plus d’infos sur sa page Facebook Les Arsitochats .
Vous pouvez commandez les calendriers via la boutique Arbor’Ethic
ou contacter Jérômeau 4 rue de la Liberté à Terrasson. Tél : 06 19 77 28 08
Pour plusieurs exemplaires, et pour des commandes aux entreprises, collectivités… Leurs logos peuvent être inclus ! Contactez directement l’autoéditeur, merci.
L’achat du calendrier « Arbres & Nature » permet à Jérôme Hutin d’avancer sur son travail photo dédié à la Vézèreet son bassin versant.
Jérôme Hutin peut aussi vous réaliser des photos de chez vous sur commande voir des reportages vidéos.
Jérôme peut aussi imprimer sur place en 1 m de large ! Il peut aussi personnaliser des lampes photos…Venez le voir à son atelier photo !
Après avoir été informé qu’il y avait une course de VVT dans les bois de Fondanger, j’y suis allé faire quelques photos. Dire que je n’ai plus l’habitude de réaliser des photos de sports… Mais en voici quelques unes…
Une course mythique en Périgord ! la 43ème course des 100 km de Belvès !
Je suis revenu de Bretagne afin de faire quelques photos de cette course, et surtout pour photographier l’ami Vincent Golfier, employé de la ville de Terrasson, qui est arrivé en 45ème position !!! Bravo ! Bientôt tu feras un 100 km sur l’Antarctique !
Vincent Golfier et son ami Yoann.
Plus de 600 photos, désolé tout le monde n’y est pas !!!
Les photos sont en basse définition mais si vous souhaitez en commander, je peux les imprimer en grand, très grand….sur différents supports à la demande…
Merci à vous tous et toutes !
Jérôme Hutin
Anecdote d’un coureur :
Merci Monsieur Hutin pour ces photographies. A 2 km de l’arrivée, c’est peut être un des meilleurs moments pour les coureurs !!!
Vous aimez les arbres, vous aimez le Japon… Je suis donc obligé de vous parler de la Sakura Michi, littéralement la Course des Cerisiers, course de 246 km à Japon qui se court cette semaine. 6 français y participent (1 était présent à Belvès).
Théoriquement, je devrais envoyer un dossier d’inscription pour l’année prochaine !
Pas de ligne d’arrivée, juste un cerisier à toucher au bord d’un talus….
Comme au Spartathlon (ATHENES -Acropole- à SPARTE 246 km), pas de ligne d’arrivée, il faut toucher le pied de la statue du roi Léonidas pour recevoir une couronne d’olivier !!
J’y serai cette année pour la troisième année consécutive.
Cette avenue vaut tous les Champs-Elysées du monde avec ses drapeaux, ses posters de photos de Spartathlon passés, son obélisque sur lequel sont gravés dans le marbre les noms de tous les vainqueurs, hommes et femmes, du Spartathlon et, tout au fond, cette statue au pied de laquelle environ 1600 personnes ont reçu leur couronne d’olivier.
D’abord, quand ils arrivent, ils doivent toucher un cerisier… il n’y a pas de coupe, ni de médaille… et encore moins d’argent… bon, bien sûr, tous ceux qui réussissent sont récompensés… ils participent d’abord à Shirakawa à la cérémonie de plantation d’un cerisier et plus tard, ils reçoivent une couronne de fleurs de cerisiers et un trophée en bois de cerisier sur lequel est gravé leur nom et le temps qu’ils ont mis.
Cette photo n’est pas libre de droits ! Copyright « Jérôme Hutin », merci de me contacter avant de l’utiliser !
En Janvier 2017, dans la rue de Dunkerque à Quimper, Finistère, j’avais photographié une groupe de myosotis. Jamais je n’aurai imaginé photographier le plus petit « sourire« du monde, un collembole, lequel en l’observant pourrait devenir un acteur de dessin animé…une belle histoire à construire pour parler de la préservation de l’environnement…
Je suis en ce moment en mars 2019, de nouveau dans le Finistère, et je souhaite communiquer mon travail photo par le biais de ce sourire breton !
Nous vous disons à bientôt !
Communiquons ensemble ce sourire si mignon.
Pour savoir ce que sont les collemboles , voici le lien d’un site et vous pouvez aussi acheter le livre « Planète Collemboles » de Philippe Lebeau.
Ces
petits plots (image ci-dessous), disposés en grilles et en nids
d’abeilles, ont l’air complètement artificiel. Ils ont été intensément
magnifiés ; un millier d’entre eux pourraient tenir dans un cheveu
humain. Ils font partie de la peau d’une petite créature appelée collembole (un spécimen ci-dessus). Ils sont le secret de son incroyable coquille imperméable à l’eau.
Il y a plus de 7000 espèces de collemboles et ils sont parmi les insectes aptérygotes
les plus abondants, que vous pouvez encore voir à l’œil nu (d’abord
classés chez les insectes, ils sont désormais dans un groupe distinct,
mais très proche, les aptérygotes).
La plupart, ne sont pas plus grands qu’une tête d’épingle. Ils vivent
sur six pattes, sur le sol, les litières de feuilles et ils sautent en
utilisant d’une queue placée sous leur corps (vidéo plus bas).
Contrairement
aux insectes qui respirent à l’aide de tubes appelés trachée, les
collemboles respirent directement à travers leur peau. Et cela signifie
que s’ils sont mouillés, ils suffoquent. Cela pourrait être un problème
pour les reptiles qui rampent sur le sol de la forêt humide, mais les
collemboles ont fait évoluer une peau extraordinaire, qui repousse l’eau
et une variété d’autres liquides. Helbig Ralf, de l’Institut Leibniz de
recherche sur les polymères de Dresde, a examiné les peaux de 37
collemboles différents et ont découvert qu’ils ont trois astuces pour
rester au sec.
Des poils forment la première
couche de défense, on peut les observer sur la photo d’entête, mais ils
peuvent être beaucoup plus petits. Ils emprisonnent une fine couche
d’air qui empêche l’eau de pénétrer. Les grosses gouttelettes siègent
sur le dessus des poils sans toucher la peau en dessous. Entre les
poils, la plupart des collemboles ont de petits clous appelés “granules
secondaires”. Lorsque Helbig zoom encore plus près, il vit de plus
petits plots appelés « granules primaires », chacun ne faisant qu’une
centaine de nanomètres de large. Ils sont en forme de carrés ou de
triangles et ils sont reliés par des fines barres, soit dans une grille
ou en nid d’abeille hexagonale. Ces grilles se trouvent sur des parties
de la peau qui ont besoin d’être plus élastiques, tandis que les rayons
sont plus robustes…
Les granules primaires et
secondaires offrent la seconde couche de défense. Ils travaillent de la
même manière que les poils, mais sur une échelle beaucoup plus petite, à
la création d’un réseau de cavités remplies d’air sur tout le corps du
collembole, qui garde l’eau à distance.
La
troisième, caractéristique de protection, est unique pour les
collemboles. Les granules primaires ont un surplomb tout autour de leur
rebord ; en coupe, elles ressemblent à des champignons atomiques. Le
surplomb courbe vers le bas, capturant ainsi, une bulle d’air entre les
granules. Un peu comme un verre à l’envers, plongé dans une bassine
d’eau : vous piéger une bulle d’air à l’intérieur. Ces surplombs font la
même chose (ci-dessous).
Ces
structures microscopiques sont si efficaces, que les collemboles
restent au sec même s’ils sont complètement plongés dans l’eau, sous
haute pression, pendant plusieurs jours. L’eau ne peut pas forcer les
bulles d’air entre les granules primaires. Même les liquides organiques,
comme l’alcool ou l’hexane, ne peuvent pas les percer.
La
peau cloutée, du collembole, empêche les liquides de former un film
continu sur leur peau, qui pourrait les étouffer à mort. Au lieu de
cela, les liquides se posent sur le dessus des granules, en sphères
presque parfaites. Au lieu de s’aplatir, ces minuscules gouttelettes
fusionnent lentement avec d’autre pour former des sphères de plus en
plus grosses, jusqu’à ce qu’elles finissent par glisser (exemples
ci-dessous).
Les
liquides ne sont pas les seules choses qui ne peuvent pas mettre la
main sur la peau d’un collembole. Helbig a constaté qu’il est
extraordinairement difficile de contaminer un collembole avec de la
saleté, des champignons ou des bactéries. En fait, tous les échantillons
qu’il regardait au microscope étaient impeccablement propres. Même
lorsque les collemboles ont été exposés, par Helbig, à des doses
massives d’E. coli, de staphylocoque et de Candida (champignon / levure), les microbes n’avaient aucune emprise.
Une présentation du collembole et notamment de son saut, selon BBC Nature :
Helbig
pense que la peau du collembole et en particulier les surplombs des
granules primaires, pourrait inspirer une nouvelle génération
d’hydrofuge, un matériau auto-nettoyants. De nombreux scientifiques ont
déjà développé de tels matériaux après avoir trouvé l’inspiration dans
la nature. Pendant ce temps, d’autres groupes ont arraché le lotus, une
plante qui repousse l’eau en utilisant des boucliers d’air piégé par des
plots microscopiques, un peu comme la peau du collembole. Mais les
matériaux inspirés par le lotus, sont facilement endommagés, ce qui
dégrade lentement la capacité à la surface de rester au sec.
La
peau du collembole est plus complexe que n’importe quelle surface de la
plante et les structures sont au moins dix fois plus petites. Elles
sont également plus solides. Les poils peuvent plier et fléchir et les
granules secondaires protègent les plus petites, primaires, de
l’humidité. Helbig pense qu’ils ont évolué de cette façon parce que les
collemboles, contrairement au lotus, se déplacer beaucoup. Ils ont
besoin que leur peau reste imperméable à l’eau, même s’il est bousculé
par des débris ou ébranlé par des vibrations. Maintenant, Helbig et
Werner essayent de concevoir des matériaux synthétiques qui exploitent
les mêmes formes et les mêmes propriétés.
Jérôme Hutin,photographe périgourdin, expose tout ce mois de Mars 2019 au Beaj Kafé, 51 rue Branda à Brest, son tour dumonde des Arbres Vénérables, réalisé entre 1996 et 2002 ( et oui çà date !) mais aussi quelques photos du Périgord d’où il vient, et du Finistère, là où il est ce mois -ci.
N’hésitez pas : changez votre regard et appréciez ce travail photographique. Sans doute souhaiteriez-vous communiquer avec Jérôme Hutin? Sans doute auriez-vous des arbres, des lieux à lui montrer. Peut être même mettre en place des discussions sur ce thème des arbres, de leur générosité, de leur préservation.
En ce moment, beaucoup de médias parlent de l’intelligence de l’arbre, et pourtant, les arbres sont-ils en danger ? Mieux protégés ? Surtout lorsque l’on parle de développement durable, et de Bois Energie… Qu’en pensez-vous ?
Les photos présentes, et bien d’autres, sont à la vente, impressions sur papier aquarelle, papier photo, et autres supports. Contactez Jérôme ! Acheter ses photos lui permet de vivre et d’avoir une certaine reconnaissance de son TRAVAIL ARTISTIQUE.
Les tirages photos sont réalisés par ses soins sur des traceurs professionnels Epson et Canon. Ce sont des tirages rare et hautes qualités.
Jérôme aimerait aussi repartir autour du monde, pour cela des sponsors, mécènes pourraient être les bienvenus. Si vous avez des propositions n’hésitez pas !
Jérôme a aussi un autre beau projet sur le bassin versant de la rivière Vézère, là où il vit en Périgord. Voir son blog http://vezere.org
Pour des commandes, un tirage photo sur papier aquarelle 50 x 65 cm coûte 80 euros.
Ci dessous les photos du tour du monde installées dans le Beaj Kafé, c’est une exclusivité, la première fois qu’elles sont exposées ICI.
Pour information, est disponible ma grande exposition des arbres dont les plus grandes font 6 et 7 mètre de haut ! Et nous pouvons réaliser des projections géantes sur des bâtiments !
Projection géante sur l’église Terrasson en Dordogne
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